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Signataires

Feedbacks sur mes écrits

Jean-Claude Passeron

Prof. de sociologie, auteur de nombreux ouvrages, signa avec Pierre Bourdieu plusieurs livres dont Les Héritiers
et La Reproduction.

J'étais alors étudiant en philo avant de bifurquer vers la socio
et la psycho

1962- Commentaire sur "L'esprit de corps, ses caractères et ses fonctions"

"Ce devoir est bon et surtout très prometteur.
- Sens de l'analyse sociologique (rare à ce point sur les 120 copies d'étudiants que j'ai vues jusque là)
- expression, articulation de la pensée, concepts et nuances maniés
a) sont dans la ligne du "genre" (bonne copie d'étudiant)
b) témoignent de maturité d'esprit, de vivacité, de curiosité

Lettre jointe :
"En vous renvoyant votre devoir, je voudrais ajouter quelques mots au commentaire scolaire porté sur votre copie.
Vous me posiez une question [Me lancer dans une licence de philo à 31 ans, alors que je donne 25 heures de cours par semaine, c'est un investissement lourd. M'encouragez-vous à persévérer ?] 
Ma réponse est catégorique :
Vous devez faire des études supérieures complètes. La note que je vous ai mise est la meilleure sur un paquet d'une centaine de copies […]
Je ne sais si vous avez lu aussi peu que vous le dites. En tout cas, votre tournure d'esprit, votre type d'expression écrite font que vous réussirez facilement dans des études anthropologiques.
Naturellement je suis surtout catégorique pour la Sociologie (votre aptitude à ce genre d'analyse étant évidente). Mais pour autant que j'ai fait de la Philosophie (étant agrégé de Philosophie), vos qualités, si la Philosophie vous attire, doivent vous ouvrir, à mon avis, l'accès à ce genre d'études.
Faites donc une licence de Philosophie. Mais pourquoi ne pas songer ensuite à une spécialisation sociologique ? Encore une fois l'intérêt de votre analyse improvisée du problème (surtout si comme vous le dites, vous n'avez pas fait de nombreuses lectures sociologiques) m'a frappé, par comparaison avec les travaux d'étudiants en sociologie dont beaucoup seront pourtant, dans les années qui viennent, des vacataires ou des chercheurs en ce domaine."

1963 - Commentaire sur "Les discussions politiques – Essai d'analyse sociologique"

"Mêmes remarques que l'an dernier : Tout ceci me paraît excellent. Evidemment nous sommes fort loin de la dissertation où les références culturelles devront tenir plus de place; Vous foisonnez en hypothèses, efforts interprétatifs pour faire varier l'angle d'interprétation, toutes aptitudes surtout utiles dans la recherche" […]

 

Sylvie Tissot

(maître de conférence en sociologie à l'université de  Strasbourg, co-fondatrice avec Pierre Tévanian du site www.lmsi.net
("Les Mots Sont Importants")
–– qui mettra en ligne un certain nombre de mes textes. J'ai découvert lmsi à l'occasion de sa campagne richement argumentée contre la loi qui chasse des collèges et des lycées publics, les fillettes et les adolescentes qui s'obstinent à garder un foulard sur la tête.

2003- Après la publication de mon essai, Longuement subir puis détruire

"J'ai profité de l'été pour lire l'ouvrage que vous avez eu la gentillesse de m'envoyer, et je l'ai  beaucoup apprécié. Je trouve votre concept de violance particulièrement opérant pour analyser bon nombre de situations sociales. L'idée que la violence ne doit pas seulement s'analyser comme désir de destruction de l'autre, mais comme processus de négation,  d'instrumentalisation au profit de ses propres objectifs, me semble très importante. Elle souligne à quel point  les discours sur l'autre, la place spécifique qui lui est donnée et la  représentation qui en est donnée comptent dans les processus d'exclusion. Ce n'est pas  qu'on ne veut plus de l'autre ; on en a au contraire besoin. Bien sûr, tout cela permet  d'analyser beaucoup plus finement  la question du racisme comme celle du sexisme.  Cela rejoint des préoccupations que l'on exprimait dans notre ouvrage Mots à maux et que  Pierre continue à analyser dans son travail sur le corps d'exception.

J'ai aussi été très sensible à la manière dont la production de discours empêche  les  violances d'être perçues comme telles. Ayant étudié, dans le cadre de ma thèse, les  discours sur les quartiers dits sensible, leur rhétorique ultra consensuelle et en même temps  profondément misérabiliste, cela a fait écho à beaucoup de choses. Je crois que Pierre vous a contacté pour vous demander l'autorisation de diffuser vos textes  sur le site LMSI. J'espère que vous serez d'accord. (...) Je serai en tous cas toujours ravie de lire vos textes. Ils me familiarisent aussi à des  références psychanalytiques qui me sont largement étrangères mais dont la combinaison  avec des travaux sociologiques me semble très intéressante..

.

Pierre Tévanian
www.lmsi.net

prof. de philosophie, auteur de Ministère de la peur. Réflexions sur le nouvel ordre sécuritaire (L’Esprit frappeur, Paris, 2003), et co-auteur (avec Sylvie Tissot) de Stop quelle violence ? (L’Esprit frappeur, 2001) et du Dictionnaire de la lepénisation des esprits (L’Esprit frappeur, 2002).

"... Cette transition pour vous dire que j'ai bien lu votre livre, et que je l'ai beaucoup apprécié, et que je voulais vous recontacter même si j'ai un peu tardé à le faire.
À une ou deux  réserves près (une remarque qui m'a semblé trop   univoque sur le sens de la réappropriation du stigmate "pédé" par les homosexuels, et l'analyse de la grève des transports qui m'a semblé évacuer trop la dimension "stratégie politique pour se faire entendre " au dépens de la seule dimension "violence contre l'usager pour se défouler de toute la violance subie").

L'ensemble m'a enthousiasmé, tant par le projet d'ensemble (attirer l'attention sur les formes les plus "invisibles" de la violance, distinguer la violance des dominants de la violence des dominés) que par la forme, que je trouve particulièrement bien accordée au "fond", en ce sens que la clarté, la précision de l'expression, et l'absence de tout recours à  des références implicites, présupposées chez le lecteur, fait que votre livre est pour moi un modèle assez rare par son absence totale de violance symbolique à l'égard du lecteur (notamment absence de cette "exclusion de la compréhension" dont vous parlez à un moment). Ce type de rapport au lecteur  est finalement assez rare, même chez les "meilleurs auteurs".

[...] Enfin, accepteriez vous de m'envoyer en fichier le chapitre VIII du livre, sur les "violances symboliques" ? Nnous pourrions le mettre en ligne sur le site (en indiquant sa provenance, le livre, bien entendu), dans la rubrique "De l'importance des mots", consacré à des textes généraux sur le pouvoir des mots. Je verrais bien une publication en plusieurs fois, en suivant vos sous- parties, le tout dans une sous-rubrique qui reprendrait le titre du chapitre."

 

Olivier Maurel

(http://monsite.wanadoo.fr/oliviermaurel/ ancien professeur de lettres, proche d'Alice Miller, a publié plusieurs livres dont "La fessée" (La plage, 2003). Surtout, il est le fondateur de l'Observatoire de
la Violence Educative Ordinaire (http://www.oveo.org),
association à laquelle on peut adhérer…

"Je regrette bien de ne pas avoir lu plus tôt votre livre. Je l'aurais mentionné dans la bibliographie de la nouvelle édition de La Fessée qui va bientôt paraître.    J'ai trouvé votre livre à la fois très clair et plein de subtilités qui vous permettent des analyses très fines de nos propos quotidiens. Et j'ai bien souvent retrouvé dans vos idées mes propres convictions. D'ailleurs, une bonne trentaine des livres que vous citez dans votre bibliographie ont été à un moment ou l'autre de ma vie, des livres de chevet.    J'ai particulièrement apprécié (je vous le livre en vrac) :         
-votre analyse des mises en boîte et vanneries, d'autant plus que j'ai longtemps subi les taquineries d'un ami d'enfance lui-même victime d'un père franchement sadique;        - le Déluge premier génocide; (je vous signale qu'il y a aussi dans les Actes des apôtres le premier autodafé, mais je n'ai plus la référence);   
  - la citation de Fritz Perls, que je ne connaissais pas, et qu'on devrait lire à toutes les cérémonies de mariage (p. 62);         
- le rapprochement de Barbe bleue et  de l'histoire d'Adam et Eve;      
- votre interprétation du sacrifice d'Abraham (je me suis souvent réjoui, enfant, d'avoir un père qui ne m'aurait jamais fait le coup du bûcher, même si Dieu le lui avait demandé; ceci dit, comme tous les autres épisodes de l'histoire d'Abraham le présentent comme un homme qui cherche toujours à sauver la vie, y compris la sienne - même en livrant sa femme (deux fois!) - je me demande si l'ordre de Dieu de sacrifier son fils n'est pas en fait une transposition de la coutume de brûler les premiers nés, et s'il n'a pas inventé l'histoire de l'ange pour justifier sans prendre trop de risques (c'est pas moi, c'est l'ange qui l'a dit!) le passage du sacrifice humain au sacrifice animal;        
- votre analyse de la porte qu'on tient ouverte;       
- les significations imposées et la langue de bois (je vous signale que j'ai publié en français le livre du jésuite (un jésuite pas du tout jésuite!) Friedrich Spee sur la persécution des sorcières au XVIIe siècle : Cautio criminalis, et que Spee, qui a été confesseur de sorcières et a vite compris de quoi il s'agissait, a fait une remarquable analyse de la novlangue des inquisiteurs et des persécuteurs de sorcières);
- et à propos des euphémismes, vous reprenez, mais je suppose que c'est de façon ironique car vous citez Le Réel escamoté dans votre bibliographie, un euphémisme de Freud que je trouve abominable : "séduction" pour abus sexuel ;        
- à propos des mots pédophile et de pédéraste, j'ai eu la même réaction que vous dans un article écrit pour la revue Alternatives non-violentes; j'ai même éprouvé le besoin de créer le mot "misopédie", comme on dit misanthropie ou misogynie, pour caractériser toutes les formes de cruautés à l'égard des enfants et le sentiment qui les anime;        
- la nécessité d'un échange ouvert avec les élèves sur les images que suscite un thème qu'on va aborder (j'ai été prof) pour dissiper les malentendus;       
  - ce que vous dites de la baisse du niveau de la violance en Europe, à l'exception des familles originaires d'Afrique où les parents ont été élevés à la bastonnade (l'objection à laquelle vous faites allusion dans votre note sur les Etats-Unis (p.192) ne me paraît pas tenir : les châtiments corporels à l'école y sont encore utilisés dans 22 Etats, les plus racistes et ceux où la peine de mort est le plus souvent appliquée; il n'est donc pas étonnant qu'ils aient en général approuvé la guerre en Irak).  [...]       

 Bref, je vous remercie beaucoup de votre livre que je compte relire et faire lire. Je vais le signaler dès ce soir sur une liste de discussion à laquelle je participe et que fréquentent plus ou moins régulièrement 300 personnes environ." 

 

Françoise Héritier

anthropologue
professeur au Collège de France

Je trouve votre recherche très stimulante et notamment cette distinction capitale entre violance et violence, à laquelle je souscris.

 

Michel LOBROT

http://lobrot.ndi.fr/
(prof. - Sciences de l'Educ. à PARIS VIII
– Il faudrait un livre entier pour parler de mon admiration et de mes divergences… Pour moi, il est avant tout  celui qui ouvrit la porte sur la pédagogie institutionnelle, sur la pensée de Carl Rogers, la non-défensivité et la psychologie humaniste.

"La thèse soutenue me paraît courageuse et juste. Il n'est pas habituel de décrire l'évolution des personnes en termes de "réponse" à la "violance" ou plutôt en terme de passivité et soumission, qui se transforme éventuellement en autre chose, en insistant sur l'incapacité à dire et à s'exprimer, sur l'impunité et la bonne conscience de ceux qui exercent la violence. Je regrette que tu ne cites pas davantage de cas et que tu te contentes souvent de clarifier des concepts. Mais ce n'est pas inutile,.. En tous cas bravo, et continue dans ce sens."

Edmond Marc

prof. de psycho sociale à Nanterre,
auteur de nombreux livres,
notamment L'Ecole de Palo Alto, Retz

… "la réflexion et les outils que tu proposes me semblent très utiles."

Helene B.

étudiante

Je trouve votre site intéressant. Je suis étudiante et je travaille sur la négation. Je viens de découvrir votre site mais j'avais déjà lu quelques pages de votre ouvrage "longtemps subir...". Votre travail me semble rejoindre des problématiques chères au linguiste américain G. LAkoff (avec sa notion de recadrage 'reframe') et à Bourdieu (violence symbolique).. Peut-être mes rapprochements ne viennent que d'une connaissance très superficielle de votre travail, qu'en pensez-vous?
Merci de nous donner matière à penser, notre époque en a bien besoin.

Nicolas L.

professeur d'histoire-géographie

 

Je viens de découvrir votre site sur la violence qui me semble très intéressant. Je prépare un mémoire professionnel sur "Enseigner la violence en histoire : l'exemple de la Révolution française". Je vous ferai part de mes recherches si vous le souhaitez.


Yohann B.

Je suis enthousiasmé mais je me réserve un temps de digestion avant de faire des remarques (elles ne seraient qu'élogieuses, donc quasiment inutiles) et remplir consciencieusement le questionnaire.

Juste : je me suis retrouvé comme il y a dix ans, quand j'avais décidé de lire Bourdieu. J'étais alors étudiant en Français Langue Etrangère. Il y avait cette impression étrange et rassurante de lire ce que l'on aurait souhaité être le produit de notre propre réflexion après une étude (outillée conceptuellement) de nos émotions et trajets dans la vie sociale... Je pense qu'il est des recherches sur internet ce qu'il devait être de la recherche de l'or dans des mines sombres.
On trouve un endroit propice, on y revient, encore et encore. On creuse, on cherche et puis un jour : une pépite.

Camille L.

Jeune étudiant dans une matière éloignée de la psychologie j'ai découvert avec joie vos recherches.
Je suis fasciné par votre recherche sur le doxodrame. Je vais continuer la decouverte de votre site qui, je crois, n'a pas fini de révolutionner ma pensée.

Nicole Festy

psychothérapeute et formatrice

Longuement subir puis détruire
  Le livre d'Igor Reitzman n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains ! C’est une épreuve ! Son titre nous en dit long : On attend de comprendre les mécanismes en jeu dans la violence, surtout celle qu’on dit gratuite. On commence à voir, on va en savoir plus …
Igor Reitzman observe, dissèque. Il étaye ses hypothèses, de références multiples, depuis nos paroles banales et quotidiennes jusqu'aux pensées de philosophes en passant par Freud et la Bible !
    Mais le pire n’est pas là ! Ce livre est dense, minutieux et l’auteur veille à tout commenter, et on comprend tout ! Trop c’est trop !
    Là où l'on s’emploie à justifier nos gestes, valeurs éducatives, religieuses, celles qu’on a subies, celles qu’on s’est appropriées… Igor Reitzman nous dévoile ce qu’on tente individuellement ou collectivement de masquer : Pour satisfaire des besoins humains normaux, on est prêt à tout !
Des micro violences à la violance (terme créé par l’auteur) qui vise à chosifier l’autre (parfois avec douceur !), il remue le couteau dans la plaie ! Ainsi en lisant ce livre, on n’y échappe pas : on se sent mal à l’aise, gêné, agacé… Mais on ne peut pas s’en détacher : Lire ce livre nous met en face de notre humanité, et s’il nous rapproche de façon terrifiante d’humains tels que le nazi ou le terroriste, il nous en éloigne radicalement par la reconnaissance de nos besoins humains normaux auxquels nous invite cet humaniste. On sort de cette lecture comme d’une pièce d’Ariane Mnouchkine : Cette expérience modifie radicalement notre regard. Ce livre peut être un réel outil de travail sur soi pour les éducateurs, enseignants et travailleurs sociaux.
(Sur le site de la Revue Sciences Humaines en 2007)


Raphaël ESRAIL

Président de l'union des Déportés d'Auschwitz et vice-président du Comité International d'Auschwitz

"Ton livre m'a fortement intéressé par son contenu, sa structure claire et par conséquent aisée à lire."

Marie-Paule Hervieu

professeur d'histoire,
présidente du Cercle d'Etude
de la Déportation et de la Shoah

   Ceux et celles qui ont participé au groupe d'analyse constitué par le Cercle d'Etude de la Déportation et de la Shoah, en 2000-2001 sur le thème de la fabrique des bourreaux, ont retrouvé avec le plus grand intérêt les concepts élaborés par Igor Reitzman, et en particulier la différenciation matérialisée par l'orthographe entre la violance "prise de pouvoir, confiscation et consommation de l'autre" et les violences mieux repérées : légales et illégales, physiques et symboliques, ouvertes et masquées, privées et institutionnelles.

    C'est d'ailleurs à une recherche approfondie sur le sens des mots : Liberté par opposition à privilège, patriotisme ou nationalisme, délationou dénonciation que se livre Igor Reitzman.
Plus encore, ce texte donne à réfléchir sur les origines institutionnelles, les formes et les conte-nus de la violence, sa place dans les relations familiales, les rapports pédagogiques et des structures autoritaires de pouvoir et d'influence comme les églises et l'armée.

    Ce travail de questionnement nous avait en particulier permis d'analyser le livre de Robert Merle, La mort est mon métier, c'est-à-dire comment s'était formée la personnalité banale-ment monstrueuse du commandant d'Auschwitz, Rudolf Hoess, retournant l'entraînement à la soumission, les violences subies dans ses relations avec un père autoritaire, l'Eglise et l'armée nationales en une violence destructrice pour les déportés et les internés des camps de concen-tration et d'extermination.

    Si l'historienne ne peut être entièrement satisfaite par les quelques allusions à l'enseignement de l'histoire contenues dans le livre, par contre, pour qui réfléchit à la transmission de l'histoire de la Shoah, pour ceux et celles qui ont été confrontés à des agressions de plus ou moins grande intensité, ce premier livre ne peut que les aider dans leur effort de verbalisation, de rationalisa-tion et d'ajustement, ou de résistance, à des conduites et discours violents.

Marc-André Cotton

http://www.regardconscient.net
Son site offre des textes critiques de grande qualité sur la psychanalyse et l'éducation traditionnelle

   "J'ai apprécié votre insistance à "démasquer la violAnce" sous toutes ses formes, si souvent déniées et pourtant subie quotidiennement. Les mécanismes que vous décrivez sont dévastateurs dans leurs effets et nous en portons tous l'intolérable fardeau. Je salue votre contribution à ces mises au jour."

Valérie S.

infirmière

Je continue à prendre beaucoup de plaisir à la lecture de ton livre; j'en ai lu une bonne moitié, les choses commencent à s'articuler (surtout dans ma cervelle !!!), j'y retrouve des notions voisines de celles que j'aborde dans ma formation et d'autres nouvelles qui éclairent celles que j'ai déjà ou que j'essaie d'intégrer.
Petite critique : je ne te savais pas aussi "en révolte" (?) contre la religion catholique.. Même si les arguments avancés méritent réflexion et me paraissent tout à fait pertinents, je reste malgré tout sur ma réserve. Les remarques que tu formules, me semblent avant tout liées à la façon dont l'Eglise nous a poussé à "comprendre" la religion (pour plus de violance de sa part), toutefois dans l'essence même du message, je trouve autre chose (liberté, amour,...) .Mais peut-être est-ce encore un aveuglement de ma part ???

Sarah Serievic

www.sarah-serievic.com/
"Après 15 ans de scène, de nombreuses rencontres, et une solide formation de plusieurs années au Psychodrame – avec Anne Ancelin Schützenberger, Sarah Serievic a créé son Théâtre Authentique : un parcours initiatique, qui mène du théâtre à la thérapie

"Je viens de terminer votre livre .... Il est écrit dans les entrailles de l'être et m'a bien passionné. J'ai été touchée par la profondeur de vos propos Et j'ai été sensible aux quelques touches d'humour qui permettent une respiration face à intolérable que vous dénoncez. Je vous y ai vu en filigrane, dans la violance que vous avez eu à subir ..... Et ça me bouleverse. Merci Igor. Par l'élégance et la révolte, votre œuvre vous ressemble."