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Signataires |
Feedbacks sur mes écrits |
Jean-Claude PasseronProf. de sociologie, auteur de nombreux ouvrages, signa
avec Pierre Bourdieu plusieurs livres dont Les Héritiers J'étais alors étudiant en philo avant de bifurquer
vers la socio |
1962- Commentaire sur "L'esprit de corps, ses caractères et ses fonctions" "Ce devoir est bon et surtout très prometteur. 1963 - Commentaire sur "Les discussions politiques – Essai
d'analyse sociologique"
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Sylvie Tissot (maître de conférence en sociologie à l'université de Strasbourg,
co-fondatrice avec Pierre Tévanian du site www.lmsi.net |
2003- Après la publication de mon essai, Longuement subir puis détruire "J'ai profité de l'été pour lire l'ouvrage que vous avez eu la gentillesse de m'envoyer, et je l'ai beaucoup apprécié. Je trouve votre concept de violance particulièrement opérant pour analyser bon nombre de situations sociales. L'idée que la violence ne doit pas seulement s'analyser comme désir de destruction de l'autre, mais comme processus de négation, d'instrumentalisation au profit de ses propres objectifs, me semble très importante. Elle souligne à quel point les discours sur l'autre, la place spécifique qui lui est donnée et la représentation qui en est donnée comptent dans les processus d'exclusion. Ce n'est pas qu'on ne veut plus de l'autre ; on en a au contraire besoin. Bien sûr, tout cela permet d'analyser beaucoup plus finement la question du racisme comme celle du sexisme. Cela rejoint des préoccupations que l'on exprimait dans notre ouvrage Mots à maux et que Pierre continue à analyser dans son travail sur le corps d'exception. J'ai aussi été très sensible à la manière dont la production de discours empêche les violances d'être perçues comme telles. Ayant étudié, dans le cadre de ma thèse, les discours sur les quartiers dits sensible, leur rhétorique ultra consensuelle et en même temps profondément misérabiliste, cela a fait écho à beaucoup de choses. Je crois que Pierre vous a contacté pour vous demander l'autorisation de diffuser vos textes sur le site LMSI. J'espère que vous serez d'accord. (...) Je serai en tous cas toujours ravie de lire vos textes. Ils me familiarisent aussi à des références psychanalytiques qui me sont largement étrangères mais dont la combinaison avec des travaux sociologiques me semble très intéressante.. . |
Pierre Tévanian
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"... Cette transition pour vous dire
que j'ai bien lu votre livre, et que je l'ai beaucoup apprécié, et que
je voulais vous recontacter même si j'ai un peu tardé à le faire. [...] Enfin, accepteriez vous de m'envoyer en fichier le chapitre VIII du livre, sur les "violances symboliques" ? Nnous pourrions le mettre en ligne sur le site (en indiquant sa provenance, le livre, bien entendu), dans la rubrique "De l'importance des mots", consacré à des textes généraux sur le pouvoir des mots. Je verrais bien une publication en plusieurs fois, en suivant vos sous- parties, le tout dans une sous-rubrique qui reprendrait le titre du chapitre."
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Olivier Maurel(http://monsite.wanadoo.fr/oliviermaurel/ ancien professeur de lettres,
proche d'Alice Miller, a publié plusieurs livres dont "La fessée" (La
plage, 2003). Surtout, il est le fondateur de l'Observatoire de |
"Je regrette bien de ne pas avoir lu plus tôt votre
livre. Je l'aurais mentionné dans la bibliographie de la nouvelle édition
de La Fessée qui va bientôt paraître. J'ai trouvé votre
livre à la fois très clair et plein de subtilités qui vous permettent
des analyses très fines de nos propos quotidiens. Et j'ai bien souvent
retrouvé dans vos idées mes propres convictions. D'ailleurs, une bonne
trentaine des livres que vous citez dans votre bibliographie ont été à un
moment ou l'autre de ma vie, des livres de chevet. J'ai
particulièrement apprécié (je vous le livre en vrac) : Bref, je vous remercie beaucoup de votre livre que je compte relire et faire lire. Je vais le signaler dès ce soir sur une liste de discussion à laquelle je participe et que fréquentent plus ou moins régulièrement 300 personnes environ."
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Françoise Héritier anthropologue |
Je trouve votre recherche très stimulante et notamment cette distinction capitale entre violance et violence, à laquelle je souscris. |
Michel LOBROThttp://lobrot.ndi.fr/ |
"La thèse soutenue me paraît courageuse et juste. Il
n'est pas habituel de décrire l'évolution des personnes en termes de "réponse" à la "violance" ou
plutôt en terme de passivité et soumission, qui se transforme éventuellement
en autre chose, en insistant sur l'incapacité à dire et à s'exprimer, sur
l'impunité et la bonne conscience de ceux qui exercent la violence. Je
regrette que tu ne cites pas davantage de cas et que tu te contentes
souvent de clarifier des concepts. Mais ce n'est pas inutile,.. En tous
cas bravo,
et continue dans ce sens." |
Edmond Marcprof. de psycho sociale à Nanterre, |
… "la réflexion et les outils que tu proposes
me semblent très utiles." |
Helene B.étudiante |
Je trouve votre site intéressant. Je suis étudiante et je travaille
sur la négation. Je viens de découvrir votre site mais j'avais déjà lu
quelques pages de votre ouvrage "longtemps subir...". Votre
travail me semble rejoindre des problématiques chères au linguiste
américain G. LAkoff (avec sa notion de recadrage 'reframe') et à Bourdieu
(violence symbolique).. Peut-être mes rapprochements ne viennent que
d'une connaissance très superficielle de votre travail, qu'en pensez-vous? |
Nicolas L.professeur d'histoire-géographie |
Je viens de découvrir votre site sur la violence qui me semble très intéressant. Je prépare un mémoire professionnel sur "Enseigner la violence en histoire : l'exemple de la Révolution française". Je vous ferai part de mes recherches si vous le souhaitez.
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Yohann B. |
Je suis enthousiasmé mais je me réserve un temps de
digestion avant de faire des remarques (elles ne seraient qu'élogieuses,
donc quasiment inutiles) et remplir consciencieusement le questionnaire. Juste : je me suis retrouvé comme il y a dix ans, quand j'avais
décidé de lire Bourdieu. J'étais alors étudiant en Français Langue
Etrangère. Il y avait cette impression étrange et rassurante de lire
ce que l'on aurait souhaité être le produit de notre propre réflexion
après une étude (outillée conceptuellement) de nos émotions et trajets
dans la vie sociale... Je pense qu'il est des recherches sur internet
ce qu'il devait être de la recherche de l'or dans des mines sombres. |
Camille L. |
Jeune étudiant dans une matière éloignée de la psychologie
j'ai découvert avec joie vos recherches. Je suis fasciné par votre recherche sur le doxodrame. Je vais continuer la decouverte de votre site qui, je crois, n'a pas fini de révolutionner ma pensée. |
Nicole Festypsychothérapeute et formatrice |
Longuement
subir puis détruire
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Raphaël ESRAILPrésident de l'union des Déportés d'Auschwitz et vice-président du Comité International d'Auschwitz |
"Ton livre m'a fortement intéressé par
son contenu, sa structure claire et par conséquent aisée à lire." |
Marie-Paule Hervieu professeur d'histoire, |
Ceux et
celles qui ont participé au
groupe d'analyse constitué par le Cercle d'Etude de la Déportation
et de la Shoah, en 2000-2001 sur le thème de la fabrique des bourreaux,
ont retrouvé avec le plus grand intérêt les concepts élaborés
par Igor Reitzman, et en particulier la différenciation matérialisée
par l'orthographe entre la violance "prise de pouvoir,
confiscation et consommation de l'autre" et les violences mieux
repérées
: légales et illégales, physiques et symboliques, ouvertes
et masquées, privées et institutionnelles. C'est d'ailleurs à une recherche approfondie sur le sens des mots : Liberté par opposition à privilège, patriotisme ou nationalisme, délationou dénonciation que se livre Igor Reitzman. Plus encore, ce texte donne à réfléchir sur les origines institutionnelles, les formes et les conte-nus de la violence, sa place dans les relations familiales, les rapports pédagogiques et des structures autoritaires de pouvoir et d'influence comme les églises et l'armée. Ce travail de questionnement nous avait en particulier permis d'analyser le livre de Robert Merle, La mort est mon métier, c'est-à-dire comment s'était formée la personnalité banale-ment monstrueuse du commandant d'Auschwitz, Rudolf Hoess, retournant l'entraînement à la soumission, les violences subies dans ses relations avec un père autoritaire, l'Eglise et l'armée nationales en une violence destructrice pour les déportés et les internés des camps de concen-tration et d'extermination. Si l'historienne ne peut être entièrement satisfaite par les quelques allusions à l'enseignement de l'histoire contenues dans le livre, par contre, pour qui réfléchit à la transmission de l'histoire de la Shoah, pour ceux et celles qui ont été confrontés à des agressions de plus ou moins grande intensité, ce premier livre ne peut que les aider dans leur effort de verbalisation, de rationalisa-tion et d'ajustement, ou de résistance, à des conduites et discours violents. |
Marc-André Cottonhttp://www.regardconscient.net |
"J'ai
apprécié votre insistance à "démasquer
la violAnce" sous toutes ses formes, si souvent déniées
et pourtant subie quotidiennement. Les mécanismes que vous décrivez
sont dévastateurs dans leurs effets et nous en portons tous l'intolérable
fardeau. Je salue votre contribution à ces mises au jour." |
Valérie S.infirmière |
Je
continue à prendre beaucoup de plaisir à la lecture de
ton livre; j'en ai lu une bonne moitié, les choses commencent à s'articuler
(surtout dans ma cervelle !!!), j'y retrouve des notions voisines de
celles que j'aborde dans ma formation et d'autres nouvelles qui éclairent
celles que j'ai déjà ou que j'essaie d'intégrer. Petite critique : je ne te savais pas aussi "en révolte" (?) contre la religion catholique.. Même si les arguments avancés méritent réflexion et me paraissent tout à fait pertinents, je reste malgré tout sur ma réserve. Les remarques que tu formules, me semblent avant tout liées à la façon dont l'Eglise nous a poussé à "comprendre" la religion (pour plus de violance de sa part), toutefois dans l'essence même du message, je trouve autre chose (liberté, amour,...) .Mais peut-être est-ce encore un aveuglement de ma part ??? |
Sarah Serievicwww.sarah-serievic.com/ |
"Je viens de terminer votre livre .... Il est écrit
dans les entrailles de l'être et m'a bien passionné. J'ai été touchée par
la profondeur de vos propos Et j'ai été sensible aux quelques touches d'humour
qui permettent une respiration face à intolérable que vous dénoncez. Je
vous y ai vu en filigrane, dans la violance que vous avez eu à subir .....
Et ça me bouleverse. Merci Igor. Par l'élégance et la révolte, votre œuvre
vous ressemble." |