Accueil > Sommaire > Soumission à l'autorité |
Soumission à l'autorité" Ceux qui vivent sous l'obéissance doivent se laisser conduire aux ordres de la Providence divine par le moyen de leurs Supérieurs, comme s'ils étaient des cadavres qui se laissent porter de tous côtés et manier de la façon que l'on veut, ou bien comme le bâton qui est dans la main d'un vieillard pour lui servir en quelque lieu et pour quelque cause que ce soit." (Saint IGNACE de LOYOLA , Constitutions, p.VI. C.I.) Les objectifs du dressage La valorisation de la soumission est très
générale
dans notre société : enfant sage, bon élève,
bon élément, collaborateur sûr… Selon
l'institution concernée, l'expression peut varier mais le
raisonnement implicite reste le même. Celui qui fait où on
lui dit de faire, sans jamais protester, objecter, interroger,
hésiter, manifester le
moindre désaccord, la moindre réticence, celui qui
s'empresse pour prévenir vos moindres désirs, c'est
tellement reposant !
Dans un autre document, je reviens largement sur la
contribution décisive
de la religion à l'installation de la soumission. Mais les
athées
ne sont pas nécessairement sur des positions différentes
: Dans le manuel soviétique "Parents et enfants" publié par
l'Académie des Sciences Pédagogiques de MOSCOU en
1961, on peut lire : Il y a une cohérence entre les exigences de la famille patriarcale, le fonctionnement de l'école, la morale religieuse, les besoins des entreprises et de l'Etat. Trois chapitres montrent comment la famille traditionnelle, la religion et l'enseignement contribuent à l'installation de la soumission.
"
Je considérais comme mon premier devoir de porter secours en cas
de besoin et de me soumettre à tous les ordres, à tous
les désirs de mes parents, de mes instituteurs, de monsieur le
curé, de tous les adultes et même des domestiques.
A mes yeux, ils avaient toujours raison quoi qu'ils eussent
dit."
Igor Reitzman
Pour aller plus loin : 2- De l'éducation au dressage
|
tique |